Le circuit commence dès Sorèze, avec l'évocation de la création de l'abbaye Sainte Marie de la Sagne vers 816, et l'histoire qui s'en est suivie jusqu'à l'époque des guerres de religions, aboutissant à sa destruction ainsi qu'à celle de l'église paroissiale Saint Martin, pour laquelle subsiste seulement aujourd'hui le clocher, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les rues comportent beaucoup de maison à pans de bois (colombages), représentatives de l'architecture des premières maisons construites sur cette plaine humide.
De là, nous partons à travers la forêt, montant peu à peu, en direction du sommet de la montagne de Berniquaut, appelée Verdun (Verdunum : place forte gauloise) jusqu'en 1141, date à laquelle le site est passé sous le contrôle d'une seigneurie, prenant le nom de Brunichellis (Berniquaut). Au sommet, des points de vus magistraux qui permettent d'embrasser du regard les panoramas du lauragais, du pays de Cocagne, de Revel, du lac de Saint Ferréol, de la vallée du Sor et de Durfort. Une visite des grottes, jadis habitées par des chasseurs-cuilleurs de la préhistoire, prend un caractère ludique et permet de visiter ces curiosités que la géologie a rendu possible.
Nous continuons la visite en traversant le plateau sommital, occasion de passer par le chantier archéologique permanent ouvert dans les années 1970, puis d'apprécier du regard la carrière de calcaire de la Fendeille et la plateau karstique du Calel. Un détour, quelques instants plus tard, nous permet d'aller découvrir la Peyra Ficada, monolithe constellé de micro-cavités (cupules) dont l'origine reste mystérieuse.
Enfin, la descente peut commencer, en direction du village de Durfort que l'on atteint en 45 mn environ.
C'est alors l'évocation de l’industrie cuivrière et de l'artisanat local qui s'est développé entre le XVIème et le XIXème siècle dans le village de Durfort, notamment grâce à la réutilisation des moulins à foulons sur le Sor, qui avaient servi du temps de l'industrie textile toute florissante au XIVème et XVème siècle, en leur adaptant une masse de granite pour en faire des "martinets", destiné à tasser et façonner du cuivre en fusion pour que les chaudronniers puissent prendre le relais derrière. La traversée du village, comportant des maisons à pans de bois, permet de découvrir davantage toute cette épopée.
Enfin, c'est la dernière ligne droite qui ramène au parking du départ, tout en laissant dans les yeux des souvenirs de ce patrimoine local, historique et culturel, qui nous aura tenu en haleine durant tout un après-midi !
Une belle boucle toute en couleur qui a bien plu au groupe !
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